Welcome to my blog, hope you enjoy reading :)
RSS

samedi, mai 14, 2011

discours et citation

churchill
"Je m’adresse à vous pour la première fois en tant que Premier ministre dans une heure solennelle pour la vie de notre pays, pour notre Empire, pour nos Alliés, et par dessus tout pour la cause de la Liberté. Une terrible bataille fait rage en France et dans les Flandres […] Il serait insensé de prétendre nier la gravité de cette heure. Mais il serait plus insensé encore de perdre cœur et courage […] Notre tâche n’est pas seulement de gagner cette bataille, mais de gagner la guerre. Derrière cette bataille de France se profile une bataille pour notre Ile, une bataille pour ce qu’est l’Angleterre et pour ce qu’Angleterre veut dire. C’est là que réside notre combat. Face à cette extrémité, nous ne devons reculer devant aucun moyen, fut-il le plus drastique, pour tirer de chacun d’entre nous le moindre effort supplémentaire dont il est capable. Les intérêts personnels, le poids des heures de travail, tout cela n’est rien en comparaison de l’importance du combat auquel nous avons voué nos existences : du combat pour la vie et l’honneur, pour le droit et la liberté. […] Mandaté par Sa Majesté, j’ai formé un gouvernement d’hommes et de femmes issus de toutes les formations politiques et de toutes les familles d’esprit. Nous nous sommes opposés et querellés par le passé ; mais à présent, nous voilà unis par le but vers lequel nous tendons : faire la guerre jusqu’à la victoire, et ne jamais nous résigner à la servitude et à la honte, quel qu’en soit le prix et la souffrance. Nous vivons l’une des plus terribles pages de l’Histoire de la France et de l’Angleterre. Sans doute aussi l’une des plus sublimes. Côte à côte, les peuples anglais et français marchent en avant pour défendre non seulement l’Europe mais aussi l’humanité contre la plus épouvantable et inhumaine tyrannie qui ait jamais sali et assombri les livres d’Histoire. Derrière eux –derrière nous- derrière les armées et les flottes françaises et anglaises, se tiennent un groupe de pays menacés et de races violentées : Tchèques, Polonais, Norvégiens, Danois, Hollandais, Belges, sur lesquels la longue nuit de la barbarie menace de s’étendre ; une nuit que pas une étoile d’espoir n’éclairera, à moins que nous ne soyons vainqueurs, comme nous devons l’être, comme nous le serons. Aujourd’hui est le dimanche de la Sainte Trinité. Il y a des siècles de cela, des mots furent écrits pour servir de cri de ralliement aux serviteurs de la Vérité et de la Justice : « Prenez les armes, et montrez votre valeur, soyez prêt au combat ; car il vaut mieux pour nous périr en combattant que d’affronter le spectacle de l’outrage fait à notre nation et à notre autel. Et comme la volonté de Dieu est aux cieux, qu’il en soit ainsi. »


DISCOURS DE WINSTON CHURCHILL
le 4 juin 1940

Nous nous battrons en France. Nous nous battrons sur les mers et les océans. Nous nous batttrons avec une confiance croissante et une force croissante dans les airs. Nous défendrons notre île, quel qu'en soit le prix. Nous nous battrons sur les plages. Nous nous battrons sur les terrains de débarquement. Nous nous battrons dans les champs, et dans les rues, nous nous battrons dans les montagnes. Nous ne nous rendrons jamais !

« Je n’ai rien à offrir que du sang, du labeur, des larmes et de la sueur. Nous avons devant nous de longs, de très longs mois de lutte et de souffrance. Vous me demandez quelle est notre politique ? Je vous réponds : faire la guerre, sur mer, sur terre et dans les airs, avec toute la puissance et toute la force que Dieu peut nous donner ; faire la guerre contre une tyrannie monstrueuse, qui n’a jamais eu d’égale dans le sombre et lamentable catalogue de crimes humains. Voilà notre politique. Vous me demandez quel est notre but ? Je vous réponds : la victoire, la victoire à tout prix, la victoire malgré toutes les terreurs, la victoire quelque longue et dure puisse être la route : car hors la victoire, il n’est point de survie. »



je suis heureux de pouvoir être ici avec vous aujourd'hui, à une manifestation dont on se rappellera comme étant la plus grande manifestation pour la liberté dans l'histoire de notre pays.

Il y a cent ans, un grand Américain, à l'ombre de qui nous sommes aujourd'hui, a signé la Proclamation d'Emancipation. Ce décret capital est arrivé comme une grande lumière d'espoir pour les millions d'esclaves qui avaient été brûlés par les flammes de l'injustice qui consume. Il est venu comme une aurore joyeuse pour terminer la longue nuit de leur captivité.
Mais, un siècle plus tard, le Noir n'est toujours pas libre ; un siècle plus tard, la vie du Noir est toujours tristement handicapée par les menottes de la ségrégation et les chaînes de la discrimination ; un siècle plus tard, le Noir vit isolé sur une île d'indigence au milieu d'un vaste océan de prospérité ; un siècle plus tard, le Noir languit toujours dans les coins de la société américaine et il se trouve en exilé dans sa propre terre.
Nous sommes donc venus ici aujourd'hui pour dramatiser une condition honteuse. Dans un sens, nous sommes venus à la capitale de notre pays pour toucher ce qui nous est dû. Quand les architectes de notre république ont écrit les mots magnifiques de la Constitution et de la Déclaration d'Indépendance, ils ont signé un billet à ordre, dont tous les Américains devaient hériter. Ce billet était une promesse qu'à tous les hommes, oui, les hommes noirs aussi bien que les hommes blancs, seraient garantis les droits inaliénables de vie, de liberté, et de poursuite du bonheur.
Il est clair aujourd'hui que l'Amérique a manqué à ses engagements en ce qui concerne ses citoyens de couleur. Au lieu de faire honneur à cette obligation sacrée, l'Amérique a donné au peuple noir un chèque sans provisions ; un chèque qui nous est revenu marqué "fonds insuffisants". Nous refusons de croire que la banque de la justice soit en faillite. Nous refusons de croire qu'il y ait des fonds insuffisants dans les grandes chambres fortes d'opportunité de cette nation. Par conséquent, nous sommes venus ici pour encaisser notre chèque, le chèque qui nous donnera sur demande les richesses de la liberté et la sécurité de la justice.
Nous sommes venus à ce lieu sacré pour rappeler au peuple américain l'urgence extrême du présent. Ce n'est pas le moment de nous adonner au luxe de nous détendre ou de nous contenter de la drogue tranquillisante d'une solution graduelle. Il est temps maintenant de rendre réelles toutes les promesses de la démocratie ; il est temps maintenant de quitter la vallée sombre et désolée de la ségrégation pour nous avancer vers le sentier brillant de la justice raciale ; il est temps maintenant d'aider notre nation à se dégager des sables mouvants de l'injustice raciale pour l'installer sur le roc solide de la fraternité ; il est temps maintenant de faire que la justice devienne une réalité pour tous les enfants de Dieu. Ce serait une erreur fatale pour la nation de refuser de voir l'urgence du moment. Cet été étouffant du mécontentement légitime du Noir ne finira pas jusqu'à ce qu'arrive un automne vivifiant de liberté et d'égalité.
1963 n'est pas une fin, mais un commencement. Et ceux qui espèrent que le Noir avait besoin de passer sa colère et qu'il est maintenant satisfait, auront un rude réveil si la nation revient à sa routine. Il n'y aura ni repos ni tranquillité en Amérique jusqu'à ce que le Noir obtienne ses droits de citoyenneté. Les tourbillons de la révolte continueront à ébranler les fondements de notre nation jusqu'à ce que le jour clair de la justice se lève à l'horizon.
Mais il y a quelque chose que je dois dire à mon peuple, qui a le pied sur le seuil attrayant qui mène au palais de la justice. Tout en cherchant à obtenir la place qui nous est due, nous ne devons pas être coupables d'actions mauvaises. Ne cherchons pas à satisfaire notre soif de liberté en buvant dans la tasse de l'amertume et de la haine. Nous devons pour toujours conduire notre lutte sur un plan élevé de dignité et de discipline. Nous ne devons pas laisser nos revendications créatrices dégénérer en violence physique. Encore et encore, nous devons nous élever jusqu'aux hauteurs majestueuses où l'on réfute la force physique avec la force de l'âme.
L'esprit militant, nouveau et merveilleux, qui a pénétré la communauté Noire, ne doit pas nous amener à manquer de confiance en tous les Blancs, parce que beaucoup de nos frères blancs, comme le prouve leur présence ici aujourd'hui, se rendent maintenant compte que leur destinée est liée à notre destinée, et ils sont arrivés à la réalisation que leur liberté est inextricablement liée à notre liberté. Nous ne pouvons pas cheminer seuls. Et en cours de chemin, nous devons promettre que nous marcherons toujours de l'avant. Nous ne pouvons pas retourner en arrière.
Il y a ceux qui demandent aux partisans des Droits Civiques, "Quand serez-vous satisfaits ?" Nous ne serons jamais satisfaits tant que le Noir sera victime des horreurs indicibles de la brutalité de la police ; nous ne serons jamais satisfaits tant que nos corps, lourds de la fatigue du voyage, ne pourrons pas obtenir un logement dans les motels de la grande route et dans les hôtels des villes ; nous ne serons pas satisfaits tant que la mobilité essentielle du Noir consistera à aller d'un ghetto plus petit à un autre plus grand ; nous ne serons jamais satisfaits tant qu'on dépouillera nos enfants de leur amour-propre et tant qu'on les privera de leur dignité avec des pancartes qui déclarent : "Pour les Blancs Seulement." Nous ne serons pas satisfaits tant que le Noir du Mississipi ne pourra pas voter, et le Noir de New York croira qu'il n'a rien en faveur de quoi il peut voter. Non ! Non, nous ne sommes pas satisfaits, et nous ne serons pas satisfaits jusqu'à ce que "la justice dévale comme un torrent et le droit comme un fleuve puissant."
Je n'ignore pas que certains d'entre vous sont venus ici après de grandes épreuves et tribulations. Quelques-uns parmi vous sont récemment sortis de prisons étroites. Quelques-uns parmi vous sont venus de régions où, dans votre quête pour la liberté, vous avez été meurtris par les orages de la persécution et rendus chancelants par les vents de la brutalité de la police. Vous êtes les vétérans de la souffrance inventive. Continuez à travailler dans la foi que la souffrance non méritée est rédemptrice. Retournez dans le Mississipi ; retournez dans l'Alabama ; retournez en Caroline du Sud ; retournez en Géorgie ; retournez en Louisiane ; retournez aux bas quartiers et aux ghettos des villes du nord sachant que, d'une manière ou d'une autre, cette situation doit être et sera changée ! Ne nous vautrons pas dans la vallée du désespoir !
Donc, mes amis aujourd'hui je vous dis que quoique nous devions faire face aux difficultés d'aujourd'hui et de demain, j'ai tout de même un rêve. C'est un rêve qui est profondément enraciné dans le rêve américain. Je rêve qu'un jour cette nation se dressera et fera honneur à la vraie signification de son credo : "Nous tenons ces vérités comme évidentes, que tous les hommes sont créés égaux." Je rêve qu'un jour sur les collines rouges de Georgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d'esclaves pourront s'asseoir ensemble à la table de la fraternité. Je rêve qu'un jour, même l'état du Mississipi, un état qui étouffe dans la fournaise de l'injustice, qui étouffe dans la fournaise de l'oppression, sera transformé en une oasis de liberté et de justice. Je rêve que mes quatre jeunes enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés par la couleur de leur peau, mais à la mesure de leur caractère.
Je fais un rêve aujourd'hui !
Je rêve qu'un jour, au fin fond de l'Alabama, avec ses racistes pleins de haine - avec son gouverneur des lèvres de qui dégoulinent les mots de l'interposition et de la nullification - un jour, même là, en Alabama, les petits garçons noirs et les petites filles noires pourront aller la main dans la main avec les petits garçons blancs et les petites filles blanches, comme frères et soeurs.
Je fais un rêve aujourd'hui !
Je rêve qu'un jour, chaque vallée sera rehaussée et chaque colline et chaque montagne sera aplanie, les aspérités seront nivelées et les endroits tortueux seront rendus rectilignes, et "la gloire de Dieu sera révélée et tout ce qui est chair le verra ensemble."
C'est notre espérance. C'est la foi avec laquelle je retourne dans le Sud. Avec cette foi nous pourrons tailler dans la montagne du désespoir, la stèle de l'espoir. Avec cette foi, nous pourrons transformer la cacophonie des discordes de notre nation en une belle symphonie de la fraternité. Avec cette foi, nous pourrons travailler ensemble, prier ensemble, lutter ensemble, aller en prison ensemble, défendre la cause de la liberté ensemble, sachant qu'un jour nous serons libres. Et ce sera le jour, ce sera le jour où tous les enfants de Dieu pourront chanter avec une signification nouvelle : "Ma patrie c'est toi, douce terre de liberté, c'est toi que je chante. Terre où mes aïeux sont morts, terre fierté du Pèlerin ; que du versant de chaque montagne retentisse le carillon de la liberté." Et si le destin de l'Amérique est d'être une grande nation, tout cela doit devenir vrai.
Que la liberté retentisse donc des collines prodigieuses du New Hampshire jusqu'aux imposantes montagnes du New York. Que la liberté retentisse du sommet des majestueuses Alleghenies de Pennsylvanie. Que la liberté retentisse des pics couronnés de neige des Rocheuses du Colorado. Que la liberté retentisse des versants mamelonnés de la Californie. Mais non seulement cela. Que la liberté retentisse du haut de Stone Mountain en Georgie. Que la liberté retentisse du haut de Lookout Mountain au Tennessee. Que la liberté retentisse de chaque colline, et des moindres monticules dans le Mississipi. "Que du versant de chaque montagne retentisse le carillon de la liberté !"
Et quand cela se produira, quand nous permettrons à la liberté de retentir, quand elle retentira dans chaque village, et dans chaque hameau, dans chaque Etat et dans chaque ville, nous serons à mesure de hâter l'arrivée du jour où tous les enfants de Dieu, noirs et blancs, juifs et non juifs, protestants et catholiques, pourrons chanter en se tenant la main ces mots du vieux Negro Spiritual : "Libres enfin, libres enfin ; béni soit le Tout-Puissant, nous sommes libres enfin !"
Pasteur Martin Luther King, "I have a dream", Traduit par Terrie-Ann WELCH

« quelques-uns naissent dans la grandeur; d'autres conquièrent la grandeur et elle se donne librement à certains autres. » shakespear la nuit des rois

Le suicide ! Mais c'est la force de ceux qui n'en ont plus, c'est l'espoir de ceux qui ne croient plus, c'est le sublime courage des vaincus. Guy de Maupassant

Le courage est le prix de la dignité. Pierre Billon

"ici tout est si dure,eblouissant et violent. tout ce que je ressens et tout ce que je touche c'est ça l'enfer. rien que devoir affronter chaques moments et celui qui vient apres en sachant ce que j'ai perdu" buffy saison 6 episode 3

le grand courage, c'est encore de tenir les yeux ouverts sur la lumière comme sur la mort.

Auteur:Albert Camus


L'espérance est le bien de ceux qui n'en ont plus !

0 commentaires: