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vendredi, octobre 19, 2007

serie les ailes du matin

A l’automne 1625, Floriane de Saint-Evy, âgée de quinze ans, arrive à Paris chez son frère Charles, fuyant le Comte de Pontvallain, auquel veut la marier sa cousine et tutrice, Alix de Montrouge. Charles est gentilhomme de Gaston d’Anjou, jeune et fantasque frère du roi Louis XIII.Mêlée aux intrigues politiques qui agitent la Cour dans le but de renverser le cardinal de Richelieu, Floriane devient l’amie de la fougueuse et très brillante duchesse de Chevreuse, âme d’un complot où se trouvent fortement impliqué son amant Henry de Chalais.La beauté de Floriane fait tourner les têtes. Son premier soupirant, Roger de Pontgibault, trouve une fin brutale au cours d’un duel. Un peu plus tard, un officier du Roi, Artusd’Ireville, dont elle s’est éperdument éprise, l’arrache in extremis aux griffes de Pontvallain et au mariage qu’il voulait lui imposer contre son gré.C’est alors que des choix politiques différents, des malentendus, séparent les deux amants. Floriane tombe sous le charme d’un maréchal de France, François de Bassompierre, beaucoup plus âgé qu’elle mais dont le panache et la mâle séduction l’éblouissent.L’été 1626 venu, la Cour se rend à Nantes, où la conspiration sombre dans la tragédie : Le Comte de Chalais périt sous la hache du bourreau. Désormais Floriane n’est plus elle-même à l’abri de la vindicte de Richelieu qui ne lui pardonne pas d’avoir repoussé ses avances. Accusée du meutre de Pontvallain, elle est arbitrairement emprisonnée, mais parvient à s’enfuir grâce à l’aide de ses amis et de son frère Charles, qui succombe au cours de l’évasion.Frappée au cœur par ce deuil qui l’accable, Floriane, accompagnée d’Artus qui a volé à son secours se réfugié à Angers. Proscrite, elle ne peut qu’espérer en la clémence du roi. Mais pour Artus et elle, l’essentiel n’est-il pas leur bonheur retrouvé? De nouveau réunis, rien ni personne ne peut désormais, du moins le pensent-ils, contrarier leur destin
Septembre1626. Après les complots et les drames qui ont seconué la Cour de Louis XIII, Floriane de Saint-Evy et Artus d’Ireville se retrouvent. Dès lors, ils ne pensent plus qu’à vivre jusqu’à la déraison leur aventure passionnée, aventure si souvent contrariée par les aléas du destin. Ils ont confiance en leur avenir, en la magnanimité du roi qui a promis la grâce de Floriane, accusée à tort de la mort d’un homme qui a voulu jadis la contraindre au mariage.
Mais Artus rappelé à la Cour, ne peut s’attarder auprès d’elle. La séparation est difficile, douloureuse. Seul l’espoir d’être bientôt réunis, définitivement cette fois, leur permet d’accepter cette nouvelle épreuve.
C’est alors qu’un évènement tout à fait imprévu vient brutalement briser leur rêve. Floriane doit fuir précipitamment, renoncer à tout ce qui était jusqu’alors sa vie. Déchirée, désespérée, elle trouve refuge à Lyon, la grande cité brumeuse qui l’enserre bientôt dans un étau sans faille. Dans ses murs, cependant, elle apprend lentement à revivre, à déjouer, meurtrie mais victorieuse, tous les pièges que la fatalité s’ingénie à lui tendre. Mais peut-on réellement faire table rase du passé? Peut-on, sans avoir à en payer le prix, effacer les visages, dénouer les serments, abolir les plus chers souvenirs?
Dans le décor à la fois âpre et envoûtant de l’ancienne capitale de la Gaule romaine qui traversait l’une des pages les plus terribles de son histoire, Floriane, au fil des évènements historiques réels, décide dangereusement de relever tous les défis. Pour survivre, elle va donc se battre, se soumettre, se révolter, échapper plusieurs fois à la mort, souffrir, sombrer, refaire surface régénérée, poursuivre contre vents et marées son combat, alors que tout autour d’elle, semble définitivement l’abandonner.
Pendant quatre ans, séparée d’Artus d’Ireville par un dramatique concours de circonstances, Floriane a vécu à Lyon, mariée à un jeune bourgeois, Johanès Landry. Elle a traversé la terrible épidémie de peste de 1628, surmonté bien des épreuves, des drames, essayant d’oublier le passé. Mais lors du séjour de la Cour venue momentanément s’installer dans la ville, Floriane a retrouvé Artus. Comprenant aussitôt que son amour pour lui ne l’a jamais quittée, elle n’a eu de cesse de se délier d’un mariage dépourvu désormais de toute signification. Enfin libre, elle a rejoint le jeune homme à Paris.Nous sommes en Novembre 1630. Le roi LouisXIII, qui a failli mourir à Lyon, vient lui aussi, de regagner la capitale avec sa mère, Marie de Médicis et son ministre le Cardinal de Richelieu. Tous deux, dans l’ombre, se livrent à une lutte sournoise et sans merci afin de conserver les faveurs du Roi.
Tout commence par l’euphorie des retrouvailles, l’ivresse des heures privilégiées: Floriane de Saint-Evy et Artus d’Ireville, enfin réunis, peuvent connître une félicité sans limites. Elles est hélas de courte durée.
En dépit de l’hostilité de la Cour et du pays tout entier, la politique menée par Louis XIII et son ministre, le redoutable cardinal de Richelieu, fort de l’autorité et du pouvoir que lui confère le roi, bouleverse et broie plus que jamais les existences. Floriane en est bientôt victime. Une fois de plus, il lui faut disparaître, tout abandonner. Pire. Elle se trouve enchaînée à remettre en question sa plus précieuse raison de vivre.
Comme sur une scène de théatre brillament éclairée par les feux de la rampe, s’illumine un tumultueux passé où surgissent de l’ombre, s’animent, aiment, souffrent, meurent les plus hauts personnages du royaume entourés de silhouettes plus modestes mais non moins atttachantes, tous condamnés à jouer le rôle que leur assigne le destin.
Ainsi vont la vie et l’Histoire de la France, imprévisibles, cahotant par des chemins aventureux, tels les chariots de la troupe de comédiens qui emporte, désemparée mais non vaincue, à la poursuite de son bonheur.

A la suite d’un duel au cours duquel il tue son adversaire, Artus d’Ireville reçoit l’ordre de quitter la France pour se rendre en Afrique, défendre un bastion isolé des côtes barabaresques. Pendant ce temps, Floriane qui a bravé l’autorité du cardinal de Richelieu, menacée d’emprisonnement, est obligée de fuir Paris.Sans nouvelles d’Artus, enceinte, désespérée, elle trouve refuge au sein d’une troupe de comédiens ambulants, devient comédienne à son tour, vite séduite par le théatre, touchée par ses nouveaux compagnons. Lorsque peu après elle donne naissance à une fille Charlotte, elle peut heureusement la confier à sa belle-mère avnt d’embarquer, avec la troupe , à destination de la Hollande.Mais le bateau fait naufrage. Sauvée par Floridor, un comédien qui depuis le début la soutient dans ses épreuves, la jeune femme décide alors de gagner Bruxelles pour y rejoindre d’autres exilés Français entourant le duc d’Orléans, frère de Louis XIII.Bientôt, en octobre 1634, las de la tutelle espagnole, le duc s’enfuit en France après avoir accepté d’emmener Floriane avec lui ; Floriane qui est prête à tout pour obtenir le pardon du roi, pour revoir son enfant et Artus qu’elle n’a jamais cessé d’aimer.
S’aimer se perdre, se retrouver, se déchirer, se séparer à nouveau, telle est, sous le règne de Louis XIII, la tumultueuese destinée de Floriane et Artus d’Ureville, tous deux pareillement épris d’absolu, si proches l’un de l’autre et si différents à la fois, si prompts à s’engager chacun de son côté sur des voies périlleuses..
Après de nombreuses aventures, des émotions intenses, des drames, des flambées de joie vécues séparément, pourront-ils encore s’unir durablement, espérer se donner l’un à l’autre pour toujours?
Quatrième volet de la fresque romanesque “Les ailes du matin”, ce roman evoque et entremêle avec bonheur une fiction mouvementée et l’authentique Histoire de France. Ainsi se superposent avec justesse et maîtrise, des évènements historiques notables aux amours brûlantes et imaginées de Floriane et Artus, la passion pathétique de Louis XIII pour la douce Louise de La Fayette aux déchirements de nos indomptables amants, la naissance tant souhaitée du futur Roi Soleil à l’épreuve finale de nos jeunes héros indefectiblement liés par leur serment, mais sans cesse dévorés par les affres d’un amour fou et dévastateur. Ombres et lumières d’un grand amour, vécu au fil de l’histoire de France sous le règne de Louis XIII.
J’ai vraiment adoré cette saga romanesque, qui est vraiment exceptionnelle. Quelle destinée est celle de Floriane! Que d’épreuves ( plus ou moins provoquées) elle aura traversées pour vivre avec Artus en harmonie, Artus est vraiment le gentilhomme par excellence, courtois, élégant, et beaucoup de courage et de panache. Je ne savais pas grand chose du 17ème siècle, ni sur Louis XIII, car je me tournais plûtot sur les romans avec fond historique l’époque du Roi Soleil. Et j’ai donc découvert une autre époque, un roi Louis XIII, si différent de ce que sera son fils. J’ai vraiment apprécié le style de Mireille Lesage, qui a fait un réel travail de recherche, tous les grands évènements du règne de Louis XIII sont rappportés. Ces romans constituent une mine d’or historique. Cette saga, tant du côté historique que romanesque est vraiment excellente.

A la mort de Louis XIII, pendant la minorité de Louis XIV, le pouvoir est confié sa mère, Anne d’Autriche. La reine est secondée par un Premier ministre, le cardinal Jules de Mazarin, d’origine italienne et ancien protégé de Richelieu. Bien que les débuts de la «Bonne régence» soient une période heureuse, Mazarin ne tarde pas à faire l’unanimité contre lui. Ami trop intime de la reine, il est accusé de piller l’Etat, de pervertir le jeune roi et son frère. Honni, haï, il est le «Destructeur», le «Bougre» de Sicile, l’ «Ennemi du Royaume».En 1648, éclatent les premiers troubles. Ces « Messieurs de Parlement » qui ambitionnent de jouer un rôle actif au Conseil du Roi et de pouvoir y légiférer, se sentant menacés dans leurs privilèges, se rebellent sous le prétexte de secourir le peuple accablé d’impôts. On compare alors les Messieurs aux garnements qui narguent le guet en chassant les corneilles dans les fossés de Paris à l’aide de petites frondes. Quelques grands seigneurs les soutiennent. Dans les rues se dressent les barricades. Les troubles gagnent les provinces.Fuyant les émeutes, la Cour se réfugie à Saint-Germain-en-Laye en janvier 1649. Le prince Louis de Condé, fidèle au Roi, commande le siège de la capitale où se déchaînent les « mazarinades », pamphlets virulents, souvent orduriers, dirigés contre le Cardinal.Pourtant le goût de l’ordre finit par l’emporter. Après des négociations difficiles avec les Frondeurs, la Cour, triomphante, rentre à Paris en en Août 1649.
Un seul regard suffit parfois à bouleverser une vie entière. C’est ce qu’il advient à la sage et raisonnable Charlotte d’Ivreville lorsque, au cours d’un bal, elle rencontre Jérôme de Venoy. Plus qu’un coup de foudre, c’est l’envoûtement d’un véritable sortilège qui l’emprisonne soudain. Confrontée à l’amour fou, Charlotte tente tout d’abord d’y résister. En vain. Un autre homme René de Barradas, qui l’aime d’une passion tendre et sereine, lui offre le mariage. Mais, bientôt, Charlotte n’écoute plus que son coeur qui l’entraîne sur des voies lumineuses et cruelles.
Pétrie de l’idéal d’héroïsme et de gloire cher à l’époque déchirée par la Fronde, intrépide et altière, Charlotte, dans l’entourage du Prince Louis de Bourbon Condé (cousin du Roi) et de la Grande Mademoiselle (Anne Marie louise de Montpensier, cousine du Roi Louis XIV, fille de Gaston d’Orléans), se rebelle, fidèle à son amant. Face à la régente Anne d’Autriche, au Cardinal Mazarin et au tout jeune Louis XIV, elle prend part fougueusement aux péripéties les plus romanesques de notre Histoire.
Dans ce climat qui attise toutes les passions, Charlotte, digne fille de Floriane et d’Artus d’Ivreville, s’abandonne dès lors aux aléas tragiques de son destin, assumant avec flamme et panache les dangereuses et exaltantes conséquences de son engagement
Fils de Floriane et d'Artus d'Ivreville, Adrien, né le même jour que le futur Roi-Soleil, est devenu, au fil des ans, son ami le plus cher et le plus intime. En ce printemps de 1659, le jeune Louis XIV s'apprête, non sans déchirements, à renoncer à Marie Mancini qu'il aime passionnément. Conscient de sacrifier son bonheur à sa gloire, il sera bientôt uni à l'infante d'Espagne, Marie-Thérèse d'Autriche. Ce bonheur refusé à son roi, Adrien, intrépide, et non sans naïveté juvénile, ose y prétendre, envoûté par la capiteuse Lorenza, la plus mystérieuse des nièces de Mazarin, que le Cardinal manipule à son gré. Mais les espoirs du fils de Floriane sont de très courte durée. Pris aux pièges de l'amour et de ses désillusions, il ne tarde pas à découvrir au travers de sa route, sous les masques des apparences et du Carnaval, le vrai visage d'un implacable ennemi, grand seigneur dépravé, qui a juré sa perte. Passion, ambition, jalousie, vengeance, luxure, tendresse et innocence, nourrissent la trame de cette caracolante histoire d'amour et de trahison. A l'aventure d'Adrien d'Ivreville, s'entremêle la jeunesse, romanesque à souhait, du plus grand de nos rois brillamment évoquée par Mireille Lesage, dans une somptueuse fresque historique d'une rigoureuse fidélité.


1 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour,
j'ai vu sur ce site que vous avez pris des résumés qui provienent de mon blog" la caverne des livres", et que ces résumes en question sont plutôt des spoilers que des résumés réels.
De plus, vous n'avez pas enlevez les commenataires que j'ai mis, l'avis que j'ai mis pour un des volets, et je souhaiterais que vous les enleviez. Car j'ai lu le roman, et c'est un avis personnel. Il est facile de faire copier coller, mais pour moi ca me prend du tepms de lire le roman, d'écrire tout ca,de mettre mon avis.
Merci d'avance